Les Allemands.
Au milieu du XIXè siècle la Prusse joue un rôle prédominant en cherchant à unifier les Etats allemands. Après l’annexion des Etats alliés à l’Autriche situés au nord du Main et l’unification des autres Etats en vue de créer une confédération de l’Allemagne du Nord, des accords de défense mutuelle sont conclus avec les Etats du sud.
Cette politique inquiète la France soucieuse d’une éventuelle remise en question de sa position dominante sur l’échiquier européen. De 1867 à 1870 s’engage une bataille diplomatique entre cette coalition allemande menée par le ministre-président Otto von Bismarck et la France de Napoléon III aboutissant sur la base d’une manoeuvre allemande à une déclaration de guerre.
Conflits territoriaux, concurrence économique, développement des alliances stratégiques aboutissent à la constitution de 2 grands blocs : Allemagne, Autriche-Hongrie, Italie opposés à France, Angleterre, Russie constituant les éléments de fond précurseurs de la première guerre mondiale.
Cherchant un moyen de provoquer les Français, le Prussien profite de son influence sur le Roi de Prusse pour que ce dernier incite l’un de ses cousins à accepter le trône d’Espagne alors vacant. L’indignation des politiques français est à son comble. Ils tombent dans le piège habilement tendu par Bismarck et poussent Napoléon III à entrer en guerre contre cette Allemagne menaçante.
Une guerre relativement brève puisque qu’elle ne dure que quelques mois (19 juillet 1870 – 28 janvier 1871), à laquelle le traité de Francfort du 10 mai 1871 met fin avec la terrible conséquence que l’on sait, annexion de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine. La politique d’Adolphe Thiers permet à la France de régler sa dette vis-à-vis du vainqueur dès 1873 et les troupes d’occupation se retirent dès le mois de septembre de la même année.
Bismarck ne perd pas de temps à dévoiler ses objectifs : assurer la suprématie de l’Allemagne sur l’Europe et neutraliser la puissance et l’influence de la France.
Placides, les Anglais persistent dans une attitude d’observateurs ne manifestant aucunement l’intention de s’engager plus avant dans l’équilibre politico-militaire de l’Europe malgré l’évidence de la volonté hégémonique allemande.
Ils ne prennent conscience de la tension grandissante entre les deux anciens ennemis qui semblent à jamais irréconciliables que lorsque la France légifère sur l’augmentation de 3 à 4 bataillons dans chaque régiment de son Armée. Les Allemands y voient une véritable provocation soupçonnant leur « ennemi héréditaire » d’être animé d’un esprit de vengeance après la défaite de 1871.
Ces derniers refuseront d’accepter la défaite de 1918.
La période 1918-1939 opposera diplomatiquement la France et l’Angleterre, notamment sur les décisions du traité de Versailles, et l’attitude britannique permettra aux Allemands de se réarmer conférant aux Anglais une part importante de responsabilité dans l’aboutissement à la seconde guerre mondiale.
Le comte von Moltke désignait en 1867 la France comme étant un « ennemi héréditaire ». Les Allemands n’ont jamais été les amis de la France et la notion de couple « franco-allemand » qui plaît tant aux journalistes et aux politiques n’existe pas, un simple phantasme franco-français. La belle image de Mitterand et Khol main dans la main n’est qu’un cliché vendeur médiatiquement parlant d’une amitié qui n’existe pas vraiment. Mitterand y crut-il ?
A la fin de la seconde guerre mondiale les Allemands ont accepté de se soumettre entièrement aux Etats-Unis lesquels s’appuient sur eux pour conquérir l’Europe. Les Allemands n’ont qu’une seule et unique vision de l’avenir : leurs propres intérêts. Ils acceptent la création de la monnaie européenne l’€ pour une raison simple, leur offrir l’opportunité de vendre leurs produits moins chers à l’étranger grâce à un taux de change favorable.
Alexandre Anizy, Ecrivain – Membre des Economistes Atterrés. Propos sur l’économie, la littérature et la politique a rédigé un excellent article sur ce sujet en 2013 : Euro : pourquoi l’Allemagne voulait-elle la monnaie unique ? |
Les récentes manœuvres de l’Allemagne (économie, énergie, relations avec la Chine …) montrent à quel point ses intérêts sont primordiaux. Elle ne craint pas d’afficher son unique préoccupation consistant à poursuivre son développement économique en favorisant ses propres intérêts pour maintenir sa domination des marchés quitte à s’allier avec des partenaires hors UE.
Quel crédit, quelle fiabilité peut-on dès lors accorder aux Allemands ?
ÉCONOMIE • La France vent debout contre la prise de participation de Cosco dans le port de Hambourg. La décision de Berlin d’accorder à la compagnie maritime chinoise Cosco une participation minoritaire de 25 % dans le port de Hambourg a suscité les critiques des responsables politiques français, qui plaident pour un front européen uni face à la Chine. https://www.euractiv.fr/section/commerce-industrie/news/la-france-vent-debout-contre-la-prise-de-participation-de-cosco-dans-le-port-de-hambourg/?utm_source=piano&utm_medium=email&utm_campaign=21853&pnespid=ub9gGnhGJv1Ci.bNpDm5S5DR5hf2TJdqLPTmy7B3vwRm9Vu.Ny6EPnuWcdKdLU3OVTmViz5tZQ |
ÉNERGIE • EXCLU. L’Allemagne est intervenue pour retarder la réglementation européenne sur l’hydrogène « vert ». Peu après sa nomination l’année dernière, le nouveau gouvernement allemand a usé de son influence auprès de Bruxelles afin de peser sur les projets de lois européennes réglementant la production d’hydrogène renouvelable, entraînant un retard de près d’un an. https://www.euractiv.fr/section/energie/news/exclu-lallemagne-est-intervenue-pour-retarder-la-reglementation-europeenne-sur-lhydrogene-vert/?utm_source=piano&utm_medium=email&utm_campaign=21853&pnespid=66l2BDUcLrkE0fDftiXrSorUpADzXp18cfewnvRzrhZmw5WlvQyvp7z8Mip7RHfJqG0QXojNsQ |
Olaf Scholz justifie sa visite en Chine, un « partenaire important » selon lui. Dans un commentaire publié mercredi (2 novembre), le chancelier allemand Olaf Scholz a défendu sa visite en Chine prévue ce jeudi, qui ferait de lui le premier chef de gouvernement occidental à se rendre dans le pays depuis la réélection du président chinois Xi Jinping, réélu pour son troisième mandat le 23 octobre dernier. https://www.euractiv.fr/section/monde/news/olaf-scholz-justifie-sa-visite-en-chine-un-partenaire-important-selon-lui/?utm_source=piano&utm_medium=email&utm_campaign=21853&pnespid=7bh1AT1YargbyPKYt26yT5PWoQ6sBYdrfbO4x_BtthNmcTDZkit0NdTJzG6XynToe0gIeb5bvQ |
Le Bundestag ratifie le CETA et exhorte les autres États membres à suivre son exemple.Le Parlement allemand a officiellement ratifié l’accord économique et commercial global (CETA) entre l’UE et le Canada, en application provisoire depuis 2017. En 2016, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté contre le CETA, craignant que la protection des investissements n’entrave la capacité des gouvernements à réglementer les entreprises, notamment pour la protection des consommateurs ou de l’environnement. https://www.euractiv.fr/section/commerce-industrie/news/le-parlement-allemand-ratifie-le-ceta-et-exhorte-les-autres-etats-membres-a-suivre-son-exemple/?utm_source=piano&utm_medium=email&utm_campaign=21853&pnespid=7LRuAShaZaZCi_jM.S__EMvcuxu_T8Z4IPG50_1itg |
L’Allemagne est n’est aujourd’hui qu’un allié opportuniste duquel 3 terribles guerres nous séparent. Sans oublier l’annexion de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine pendant près de 50 ans reconquis après que des dizaines de millions d’hommes, de femmes, d’enfants soient morts entre 1914 et 1918 (1).
Le 27 février 2022 le chancelier Scholtz annonce que l’Allemagne va investir 100 milliards d’euros dans la Bundeswehr, l’armée fédérale allemande en précisant que « L’Allemagne disposera bientôt en Europe de la plus grande armée conventionnelle dans le cadre de l’Otan«
Le gouvernement allemand a adopté cette semaine en Conseil des ministres le projet de création d’un fonds spécial de 100 milliards d’euros destiné à la Bundeswehr, l’armée allemande. Cette décision inédite avait été annoncée auBundestag par le chancelier Olaf Scholz le 27 février dernier, peu après l’invasion de l’Ukraine par la Russie. « Face au tournant historique engagé par l’agression de Vladimir Poutine, notre principe est le suivant : tout ce qui est nécessaire pour garantir la paix en Europe sera mis en œuvre. L’Allemagne y apportera sa propre contribution solidaire », avait exposé M. Scholz. « Nous allons à partir de maintenant, d’année en année, investir plus de 2 % du PIB dans notre défense, afin de disposer à terme d’une Bundeswehr performante, ultramoderne et dotée de technologies de pointe qui nous assure une protection fiable ». https://allemagneenfrance.diplo.de/fr-fr/actualites-nouvelles-d-allemagne/01-Politiquefederale/-/2517784 |
La part du lion, soit 40,9 milliards, reviendra à l’armée de l’air, avec l’acquisition de 35 avions de chasse américains de type F-35, des Eurofighter ECR de reconnaissance, et 60 hélicoptères lourds CH-47F Chinook de Boeing. … « L’Allemagne disposera bientôt en Europe de la plus grande armée conventionnelle dans le cadre de l’Otan », avait récemment assuré Olaf Scholz. https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20220603-allemagne-feu-vert-au-fonds-exceptionnel-de-100-milliards-d-euros-pour-l-armée |
Les Anglais.
Ils portent une grande responsabilité dans la période qui a succédé à la première guerre mondiale ayant permis l’avènement de Hitler et du nazisme et abouti au désastre de la seconde.
Les Allemands protestèrent avec vigueur lorsque le texte original du Traité de Versailles (Annexe 1) leur fut présenté. Les Anglais s’empressèrent d’y apporter leur lot de critiques ayant pour objectif d’adoucir les contraintes imposées au vaincu. Clemenceau préconisait une extrême fermeté entrevoyant probablement ce que les Anglais avaient ignoré à savoir la survivance au Kaiser d’une sphère d’influence très puissante composée d’officiers prussiens, de grands propriétaires terriens, de grands industriels et d’une partie de hauts responsables dans la police et la justice.
L’attitude française empreinte d’une extrême prudence quant à la confiance à accorder à l’Allemagne dérangeait les Anglais. Avaient-ils omis d’y entrevoir le danger sous-jacent ? Ils s’opposèrent sur le plan diplomatique aux exigences françaises craignant probablement un retour en puissance de la France sur la scène européenne, voire internationale susceptible d’une menace éventuelle sur le plan militaire. Le passé d’éternel ennemi persistait-il au fond de leur pensée ?
Sous l’influence d’un groupe très puissant (groupe de Milner) au sein du pouvoir britannique ce dernier décida d’aider l’Allemagne à se renforcer pour rivaliser avec le couple franco-russe. Dans le même temps les Anglais souhaitaient accroître leur propre puissance avec l’appui de leurs dominions et des Etats-Unis. Leur objectif était de conserver une totale liberté d’action en limitant autant que possible les ambitions françaises et en manoeuvrant pour qu’Allemands et Russes en arrivent un jour à la confrontation.
Ils consacrèrent beaucoup d’énergie dès 1921 pour alléger le fardeau de l’Allemagne et empêcher la France de recourir à la force pour recouvrer les dommages de guerre qui lui étaient dus par l’Allemagne. En 1923 les Français occupèrent la Ruhr pour forcer l’ancien ennemi à s’acquitter de sa dette ce qui déclencha l’ire anglaise lesquels allèrent jusqu’àenvisager un renforcement de leur puissance militaire au cas où les Français deviendraient belliqueux à leur encontre.
Nos voisins d’outre-Manche craignaient surtout l’absence d’émergence d’une démocratie en Allemagne susceptible de recréer à terme une situation antagoniste entre les ex-ennemis du fait de la politique de Poincaré. Ceci aurait pu, éventuellement, les conduire à s’allier à la France !!! Oh my God ! « Unthinkable, unimaginable, out of question… » pour un Britannique.
Aussi s’employèrent-ils à entraver les décisions du Traité de Versailles réussissant habilement à empêcher que la commission de désarmement poursuive sa mission. Ils s’évertuèrent également à empêcher que la Société des Nations (SDN) ne devienne pas un outil de sécurité internationale. Tout d’abord l’orgueil britannique ne pouvait supporter l’idée qu’une institution supra-nationale soit susceptible d’intervenir dans leur champ de souveraineté nationale. En outre ils croyaient fermement en une plus grande efficacité d’une pression économique plutôt qu’en un jugement d’une force internationale.
Mais la France restait inquiète face à l’Allemagne n’ayant aucune garantie depuis 1919 que celle-ci ne réitèrerait pas une agression. Les Français proposèrent des solutions pour se prémunir d’une éventuelle agression allemande que les Anglo-saxons, notamment les Anglais, réfutèrent l’une après l’autre. Ces derniers craignaient surtout de se retrouver impliqués dans une guerre à l’échelle européenne dont ils se sentaient étrangers et restaient persuadés que la France cherchait leur appui pour maintenir une prépondérance sur l’Allemagne.
Les accords de Locarno (1925) leur permis d’obtenir plus de pouvoirs au détriment de la France, ce que nos politiques acceptèrent pour des raisons purement électorales ! La position britannique consistait à « promouvoir » un équilibre militaro-politique en Europe pour qu’ils puissent consacrer leurs efforts à un rapprochement avec leurs dominions et les Etats-Unis. Cette volonté de constitution d’un monde anglo-saxon à part entière apparut clairement dès 1934.
En mai 1935 la France fit entrer la Russie dans son groupe d’alliance orientale déclenchant une vigoureuse réaction denos voisins d’outre-Manche lesquels dans le mois qui suivit signèrent un accord naval avec l’Allemagne l’autorisant à atteindre 35% de la puissance militaire maritime britannique pour les bâtiments de surface et 100% pour l’arme sous-marine.
Par cet accord ils mettaient véritablement à disposition de leur « allié allemand » l’ensemble de la côte atlantique française. La Royale avait à défendre sa façade maritime ouest, sa façade méditerranéenne contre son autre voisin l’Italie et son empire colonial.
En mars 1936, les Anglais poursuivirent leur politique anti-française en acceptant qu’Hitler réarme la Rhénanie et en signant en août de la même année un accord de non-intervention avec l’Espagne fragilisant un peu plus la France sur sa partie sud. L’année suivante, toujours dans l’esprit de s’appuyer sur l’Allemagne pour empêcher une expansion bolchévique en Europe, ils acceptèrent jusqu’à l’idée d’accepter de sacrifier à la voracité allemande la Pologne, la Tchécoslovaquie, l’Autriche.
Antony C. Sutton économiste et historien montra en 1974 et 1976 que la révolution bolchevique et l’ascension de Hitler et du nazisme furent financés par des capitaux anglo-saxons. Wall Street et la révolution bolchévique Wall Street et l’ascensiuon d’Hitler Editions le Retour aux sources 2012 |
Au XVIII’ siècle les deux puissances mondiales dominantes étaient l’Angleterre et la France. Toutes deux cherchaient à s’affaiblir mutuellement. La Royauté Française en aidant les Colonies Anglaises d’Amérique du Nord à s’émanciper de la tutelle de Londres… l’Angleterre en cherchant à détruire le Catholicisme pour mieux déstabiliser la Royauté Française. Ceci avec la participation active des Francs-Maçons et du Capitalisme naissant cherchant’ supprimer les obstacles à épanouissement : religion, structures sociales et corporatistes, états En 1776 un dénommé Weishaupt crée les « Illuminés de Bavière », une société secrète apparentée à la Franc-maçonnerie et dont le but était de lutter contre le catholicisme et la royauté en s’érigeant en véritables précurseurs du socialisme et du communisme. Sa dissolution, en 1786, par le gouvernement bavarois eu pour effet d’essaimer à travers l’Europe de nouvelles sociétés secrètes liées à la Franc-maçonnerie et inspiratrices de nombreuses révolutions (anglaise, française et même bolchévique en 1917). Les Francs-Maçons, après avoir réussi la révolution anglaise furent les inspirateurs, les détonateurs et les guides de la Révolution française de 1789, une des grandes dates de l’Histoire du Monde. Ces mêmes sociétés occultes aidées par le, capitalisme apatride ont déstabilisé la grande Russie en finançant et en aidant la Révolution bolchevique d’octobre 1917 (n’oublions que Marx et Lénine ont tous les deux vécu à Londres…). Il s’agit là aussi de l’un des grands événements de l’histoire mondiale. Extrait du document : Les véritables maîtres du monde Sociétés occultes – Technocrates internationaux – Oligarchies financières – Nomenklaturas totalitaires La Trilatérale, qu’est-ce que c’est ? Robert CAMMAN Mai 1985 |
Au cours du second conflit mondial, Roosevelt tentât d’écarter de De Gaulle dont il pressentait que celui-ci oeuvrait pour le retour d’une France forte après la guerre et la conservation de son empire colonial. Ce que les Américains convoitaient et envisageaient d’exploiter à leur profit.
De Gaulle fut assez fort et manoeuvra intelligent pour empêcher cette volonté de main-mise sur notre pays (AMGOT).Il est probable que le soutien de Winston Churchill s’appuyait sur l’idée que l’appétit américain s’étendrait ensuite aux richesses du Commonwealth une fois les hostilités terminées.
Croire que les Etats-Unis sont entrés en guerre pour sauver les Français est une erreur. Plusieurs raisons les ont conduit au 6 juin 1944
– répondre à l’appel de Churchill qui se doutait que l’Allemagne finirait par gagner
– empêcher Hitler de dominer l’Europe qu’eux-même envisageaient de s’approprier et prendre possession de ses richesses et des empires coloniaux français et probablement britanniques à terme.
La politique américaine depuis les accords de Bretton Woods montre clairement cette volonté de disposer de l’Europe à sa guise.
Les Allemands n’ont jamais été les amis de la France ! Le seront-ils un jour ? L’Histoire peut nous en faire douter.
Les Anglais ont été nos plus « fidèles » ennemis jusqu’au XVIIIè siècle et, si le monde anglo-saxon d’aujourd’hui n’en est plus un sur le plan militaire, il le reste sur le plan économique.
La France ne doit pas accepter de se retrouver un jour en position d’infériorité sur le plan militaire face à l’Allemagne qui ne nous a jamais considéré comme un pays ami mais seulement comme une opportunité commerciale aux meilleures moments de nos relations.
Un poème résumant la triste réalité de la guerre
Le dormeur du val
Ce magnifique poème, oeuvre d’Arthur Rimbaud alors âgé de 16 ans, a été écrit en Octobre 1870
C’est un trou de verdure où chante une rivière,
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l’herbe, sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
Un avis sur « L’Histoire, un enseignement à ne pas négliger »