Notre Dame, un incendie providentiel ou un scandale d’Etat ?…par le Col. Yves Logette – le 16/05/2019
L’incendie de la toiture de Notre-Dame survient fort à propos.
Tiens, tiens !
Et si le gigantesque brasier cachait un énorme scandale d’Etat ?
L’incendie de la toiture de la cathédrale Notre Dame, le 15 avril 2019, a surpris et choqué le monde entier par sa brutalité, son ampleur et, surtout, par la rapidité de sa propagation au sein d’un ensemble de poutres dures comme de la pierre. Dès le lendemain, dans un premier billet, j’émettais des doutes sur le caractère « accidentel » immédiatement asséné par le pouvoir et relayé servilement par des médias complaisants.
J’envisageais alors, soit un acte anti-chrétien survenant après l’incendie volontaire de l’église Saint-Sulpice dans le VIème arrondissement le 17 mars, donc un mois avant (notons que 10 églises ou cathédrales ont brûlé en France (1) depuis juin 2018 et qu’il y a eu 878 profanations en 2017 puis 1063 en 2018, environ 3 par jour), soit un acte terroriste d’un groupe, affilié à Daesch ou Al-Qaïda par exemple, voulant venger la perte de leur territoire en Syrie et Irak.
Puis, à la lecture de l’abondante « littérature » sur l’évènement, une troisième cause, donc un nouveau responsable, me semble émerger derrière l’écran de fumée « officielle » de l’accident et de la responsabilité, vite trouvée, de la société de montage Le Bras. Cette nouvelle cause, si elle vraie, mettra en lumière un immense scandale d’Etat.
Je m’explique :
L’insistance des autorités, leur précipitation même, à ne retenir que l’unique piste « privilégiée », celle de « l’accident », le fut avant même que les flammes gigantesques ne soient éteintes et avant même que de quelconques experts puissent s’engouffrer dans la cathédrale, dans les pas des pompiers encore à l’œuvre. Curieux, cette précipitation à étouffer d’autres causes potentielles ! Suspect même. Comme il est curieux d’ailleurs que la Police scientifique ne commence son travail que 10 jours après l’incendie (2).
Aussitôt, sans réelle possibilité d’investigation ni discernement aucun, la servilité des MSM (médias main stream) se range docilement derrière la voix officielle. Regardez avec quelle virulence et agressivité, Jean-Marc Morandini affronte un élu de Neuilly qui a osé dire (3) que
« nous n’en savons rien si c’est accidentel ».
Le feu est parti d’un lieu distant des échafaudages, donc loin du lieu des travaux incriminés. Lesquels « travaux » n’avaient pas encore commencé car on en était seulement à la phase montage de l’échafaudage métallique (qui ne nécessite aucun chalumeau). Pourtant, toute l’imagination journalistique s’est concentrée, non pas sur la possibilité d’un acte volontaire, mais sur une faute des ouvriers ou de l’entreprise, comme si la cause était entendue (mégots, feu qui couve sournoisement et depuis longtemps, fils électriques dénudés, courts circuits, ouvriers soudeurs négligents, ascenseur en activité créant un arc électrique, alarmes incendie défectueuses, etc4 …). Je tiens le pari que l’entreprise de montage et de réparation sera rendue seule responsable et paiera. Point barre.
Pourtant, l’échafaudage autour de la flèche de Violet le Duc a résisté au brasier, lui, preuve qu’il était bien monté.
Les poutres de « la forêt » de ND, vieilles de plus de 800 ans, ne peuvent pas brûler aussi facilement.
Voyez cette vidéo (5) à titre de démonstration. Des experts des monuments historiques et des architectes (notamment l’architecte en chef des monuments historiques –ACMH- le disent et ne comprennent pas cet embrasement soudain et monstrueux. Voir cet extrait ici (6).
Les pompiers eux-mêmes ont expliqué qu’en arrivant sur place, ils étaient dans une phase de
sidération tant cet incendie s’est développé étrangement vite. Ensuite, ils ne comprennent pas
pourquoi l’eau qu’ils déversaient augmentait au contraire l’embrasement du foyer.
Les poutres ne peuvent pas brûler aussi facilement sans un additif ou accélérateur pyrotechnique.
L’étrange fumée jaune dégagée par le sinistre est le signe incontestable de la présence d’un oxyde
métallique que les pompiers appellent « accélérateur d’incendie ».
On peut donc penser que les poutres étaient enduites d’un produit de type « thermite 7 » qui est un composé d’oxyde de fer et d’oxyde d’aluminium (utilisé pour souder les rails de chemins de fer, par exemple), ce qui provoque, en brûlant, la couleur jaune orangée (que montrent toutes les vidéos) des énormes volutes de fumée, sans doute entretenue par le plomb fondu (8).
D’où venait ce produit ?
En Février dernier, la charpente aurait été traitée (voir le reportage sur A2) contre les insectes avec un gel. Elle ne l’avait jamais été depuis plus de 800 ans. L’entreprise qui a « désinsectisé » a dû faire preuve de talent car pulvériser du gel à 15 m de haut n’est pas à la portée de tout le monde. Suite à ce traitement, le bois change de couleur et devient un peu couleur acajou. Le 15 avril la charpente prend feu et, assez significativement, le feu augmente au moment où les pompiers interviennent comme si l’eau activait les flammes. La charpente est en chêne, or le chêne sec ne fait pas de flamme, il rougeoie.
L’entreprise, qui a désinsectisé aurait été bernée en répandant non pas un produit désinsectiseur mais un produit pyrotechnique qu’on lui a obligatoirement fourni car elle n’est pas en mesure de le produire sur le plan chimique.
Le produit de type « thermite », composé d’oxyde de fer et d’oxyde d’aluminium, donne cette couleur acajou obtenue après la pulvérisation et donne cette couleur jaune-orangée des flammes de l’incendie.
Depuis Février, le produit sans doute associé à une colle a séché et s’est solidifié sur les poutres comme une pâte devenue très fine, une sorte de vernis….
Le 15 avril (on pourrait aussi discuter le « choix » de la date), il ne suffisait plus que de mettre à feu un vrai « pot thermique » (au magnésium par exemple), générant une chaleur intense de 2200 degrés pour allumer ainsi toute la charpente pré-imbibée (et non pas désinsectisée).
Qui aurait allumé ce brasier ? Des vidéos ont montré une personne sur le toit, une heure et demie
avant le drame, activant un dispositif provoquant des éclairs ou des flammes orangées-jaunes.
Étrange également que l’on ait restreint l’accès aux tours, ce soir-là, une heure plus tôt que d’habitude (18 h 30) et fait sortir tout le monde de la cathédrale sans bousculade, juste à temps (9). C’est par les tours que l’on accède à la charpente.
C’est là qu’il faut évoquer le grand projet de rénovation de toute l’île de la Cité que les élites
parisiennes poussent depuis le début des années 2000. Car Notre Dame serait incluse dans un grand plan (10) de réaménagement des bâtiments majeurs de cet îlot central, au cœur de Paris (Palais de justice, Préfecture de Paris, Hôtel-Dieu) gérés par l’Etat, ça tombe bien. François Hollande lance une mission d’étude sur le sujet en décembre 2015 (11)
.
On pourrait envisager, par exemple, une grande plateforme de déambulation, en lieu et place de la
toiture de la cathédrale, sorte de parterre planté d’arbres et transparent pour visualiser la nef d’en
haut. Tous les bâtiments de l’île seraient reliés par des passerelles en verre et métal pour maintenir les millions de visiteurs sur un ensemble architectural jusqu’alors méconnu car enclavé.
Écoutons Philippe Bélaval, Président du Centre des Monuments nationaux et Dominique Perrault,
architecte et membre de l’Institut qui ont remis un rapport en … décembre 2016 … à François
Hollande, intitulé « Mission île de la Cité. Le cœur du cœur » :
« L’occasion s’offre aujourd’hui d’ouvrir une nouvelle époque dans l’histoire de l’île de la Cité. Alors
que les grandes administrations de l’île préparent leur avenir, que le centre de Paris connait une
série d’évolutions majeures, depuis la Samaritaine jusqu’à la conquête des berges de Seine et que la perspective de la tenue des Jeux Olympiques de 2024 et de l’Exposition universelle de
2025 invite le monde à redécouvrir la ville des Lumières, l’île de la Cité apparaît comme le territoire le plus propice au déploiement d’une grande ambition urbaine, culturelle, architecturale et économique qui contribue au rayonnement de la France.»
Malheureusement pour les partisans de cette rénovation, la machinerie administrative et les
autorisations de lancement traînent et l’échéance de 2024 risque, si on ne la brusque pas, d’être
dépassée !
Pour être bien sûr de respecter son échéance de 5 ans et donc livrer une cathédrale attractive
touristiquement pour les Jeux Olympiques de 2024, le président Macron va mettre en œuvre une
procédure qui fait fi des contraintes habituelles obligatoires en pareil cas de rénovation :
La volonté présidentielle est de s’affranchir des règles existantes (et suffisantes) en faisant voter en urgence, avec cynisme, une loi d’exception afin d’accélérer les travaux et éviter d’être soumis aux exigences des Monuments Historiques. Une loi d’exception autorise le gouvernement à déroger aux règles d’urbanisme, de protection de l’environnement, de commande publique ou de préservation du patrimoine. Une loi d’exception permet d’éliminer les architectes et artisans spécialisés dans la reproduction des œuvres anciennes à l’identique, trop lents, trop méticuleux, trop consciencieux, en leur imposant des délais qu’ils ne pourront pas tenir.
Place aux modernes : béton, acier, verre, plastique, titane !
De plus, il faut « un geste architectural contemporain » a demandé le président, avouant ainsi son
intention de ne pas retenir l’option « à l’identique ». Il faut dès lors s’attendre à des horreurs (12) :
On pense à la pyramide du Louvre, à la grande Bibliothèque, aux colonnes de Buren dans la cour du Palais royal, à l’arche de la Défense avec son hamac de bédouin, à la verrue qu’est la tour
Montparnasse au milieu d’une architecture harmonieuse, à l’opéra Bastille.
On sursaute aussi en pensant aux œuvres « contemporaines » d’Anish Kapoor, comme le très beau « vagin de la Reine » devant le château de Versailles, ou le « plug anal vert » de Paul McCarthy sur la place Vendôme.
Que c’est beau l’art contemporain ! et si, en plus, cela peut aider les amis en mal de commandes …
Conclusion :
Autant de précipitation (le feu n’est pas encore éteint) pour affirmer que la cause ne peut être
qu’accidentelle. Autant d’empressement pour annoncer, sans l’avis et surtout contre l’avis des experts architectes que la reconstruction se fera en 5 ans. Autant de certitude pour clamer qu’on la reconstruira plus belle qu’avant ’13) (Ah bon, elle n’était pas belle ?). Ce qui, par parenthèse, prouve qu’on sait déjà qu’on ne la reconstruira pas à l’identique, comme le dit aussi le Premier ministre « doter ND de Paris d’une nouvelle flèche adaptée aux techniques et aux enjeux de notre époque (14) ».
Autant de vélocité pour écrire une Loi d’exception qui permettra de s’affranchir des règles d’urbanisme légales jusqu’alors.
Autant de retard pour commencer les investigations et l’enquête de police dans les lieux.
Autant de zèle pour mettre en avant les prétendues erreurs des techniciens de l’entreprise de montage.
Aussi peu de médias qui font leur métier d’investigation mais qui prennent pour argent comptant une version officielle sans preuve.
Autant de coïncidences avec des projets de rénovation de l’île de la Cité qui n’auraient pas été prêts pour 2024 (dans 5 ans justement).
Comment voulez-vous qu’on ne trouve pas cette affaire suspecte ?
Comment voulez-vous qu’on ne se pose pas de questions ?
Qu’on ne VOUS pose pas de questions ?
Bien sûr, vous n’avez pas attendu d’en être à ce point de la lecture pour me traiter d’immonde
complotiste. Comment peut-on imaginer que des politiques français aient pu commanditer un
incendie d’un monument historique pour promouvoir un projet immobilier et touristique, c’est
complètement fou et irresponsable !
C’est comme si on disait que des services américains avaient commandité les attentats du 11 septembre 2001 pour retourner l’opinion concernant la guerre en Irak.
Quoique, justement sur ce point, des questions se posent aussi. Par exemple, comment se fait-il que deux avions aient pu faire s’écrouler trois tours dans le même quartier ? Impossible(15), sauf si les destructions avaient été préparées à l’avance, puis déclenchées de manière pyrotechnique à l’arrivée des avions (le troisième qui devait frapper le Capitole ou la tour n° 7 écroulée, s’étant crashé en Pennsylvanie).
L’incendie de ND vient donc très opportunément à point pour faire aboutir, à l’arrache et dans les
temps pour la grand-messe des Jeux Olympiques, un dossier de rénovation architecturale, type Disney Land, qui traînait dans les cartons parisiens (16).
Des zones boisées « inconstructibles » sur le littoral français le deviennent pas miracle après un
incendie. Des immeubles vétustes peuvent être reconstruits, avec l’aide des assurances, après un
malheureux incendie.
Je n’accuse personne mais quand un président de la République (FH) explique froidement à des
journalistes qu’il a donné l’ordre à nos services secrets « d’éliminer des cibles » à l’étranger (17), on peut s’attendre à tout, surtout à l’improbable !
Yves Logette
Mai 2019
1) Notre Dame de Grâce d’Eyguières le 21 avril 2019
Notre Dame de Paris le 15 avril 2019
Saint Sulpice à Paris le 17 mars 2019
Cathédrale Saint Alain de Lavaur en février 2019
Saint Jacques à Grenoble en janvier 2019
Eglise du Sacré Coeur à Angoulême en Janvier 2019
Saint Jean du Bruel en octobre 2018
Eglise de Villeneuve d’Amont en août 2018
Sainte Thérèse à Rennes en juillet 2018
Notre Dame de Grace à Revel en juin 2018
2 La police scientifique ne commence ses investigations que 10 jours après l’incendie :
scientifique-vient-seulement-de-sy-mettre/,
3 Morandini apostrophe un élu qui doute de l’accident :
4 Une défaillance électrique ? :
5 Expérience tentant de brûler une vieille poutre de chêne :
6 L’architecte en chef, expert de la cathédrale, ne comprend pas :
pourtant-cest-arrive-lincomprehension-dun-expert-sur-le-plateau-de-lci-video/,
7 La thermite fait même fondre l’acier :
8 Voyez la vidéo du brasier :
(9) L’accès aux tours de ND interdit une heure plus tôt que d’habitude pour une pseudo réunion :
10 Le projet de rénovation de toute l’île de la Cité :
http://www.missioniledelacite.paris/
11 Repenser l’île de la Cité dans son ensemble :
son-ile-23-04-2019-2308973_23.php?M_BT=29124066793#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-20190423
12 Les 10 projets fous de reconstruction :
13 Voyez la conférence de Macron :
cathedrale-plus-belle-encore-declare-emmanuel-macron_3401417.html
14 Reconstruire en matériaux modernes :
https://www.bfmtv.com/societe/notre-dame-a-quoi-ressemblera-la-cathedrale-apres-sa-reconstruction-
1674990.html
15 La théorie du complot sur le 9/11 :
plus-celebres-sur-le-11-septembre-2001.php
16 Le projet dans les cartons :
17 Hollande a décidé l’élimination de 40 cibles à l’étranger :
La vente « à la découpe » de l’île de la Cité à commencé…
Paris : une partie de l’Hôtel-Dieu cédée pour 80 ans contre 144 millions d’euros (France Info)
…..l’appel d’offre à été lancé AVANT l’incendie….
PRÉMÉDITATION ????
Notre-Dame : La plus grande opération immobilière d’Europe a débuté à Paris
L’opération immobilière de rénovation de l’île de la Cité et de sa transformation en une promenade touristique a débuté avec l’adjudication d’une partie de l’Hôtel-Dieu à Novaxia, le groupe d’« urbanisme transitoire » du « philanthrope » Joachim Azan (photo).
Cette méga-opération a été imaginée en 2016, à la demande du président François Hollande et de la maire de Paris, Anne Hidalgo, par le directeur des monuments historiques Philippe Bélaval et l’architecte Dominique Perrault.
Elle prévoit de profiter de la rénovation du Tribunal de Paris, de la Préfecture de Police et de l’Hôtel-Dieu, de manière à tirer tout le potentiel touristique de la cathédrale Notre-Dame et de la Sainte-Chapelle.
L’incendie de la cathédrale a constitué une « divine surprise » pour les pouvoirs publics qui pourront ainsi mener à bien ce projet et exploiter commercialement l’ensemble de l’île. Ce que le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a résumé en déclarant que Notre-Dame de Paris n’est « pas une cathédrale, c’est notre bien commun ».
Louée 144 millions d’euros pour 80 ans, une partie de l’hôpital de l’Hôtel-Dieu sera transformée en logements, en commerces de luxe et en restaurant gastronomique. Les syndicats hospitaliers, qui font valoir la compression des services d’urgence parisiens, protestent contre ce choix.
L’appel d’offres avait débuté avant l’incendie de la cathédrale.
Adoptée en procédure accélérée, une loi ad hoc, a été votée en première lecture par l’Assemblée nationale pour gérer la collecte de dons en faveur de la restauration de la cathédrale. Elle prévoit incidemment que le gouvernement sera autorisé à prendre par ordonnance toute mesure dérogatoires
1° « Aux règles en matière d’urbanisme, d’environnement, de construction et de préservation du patrimoine, en particulier en ce qui concerne la mise en conformité des documents de planification, la délivrance des autorisations de travaux et de construction, les modalités de la participation du public à l’élaboration des décisions et de l’évaluation environnementale, ainsi que l’archéologie préventive ;
2° Aux règles en matière de commande publique, de domanialité publique, de voirie et de transport. »
Le projet immobilier prévoit quant à lui la construction d’un réseau de tunnels qui permettra aux touristes d’accéder à la crypte de Notre-Dame, mais surtout de désengorger la circulation sur l’île.
L’objectif final est de transformer l’île d’une cité administrative en la plus fréquentée des zones touristiques en Europe.
Sur le même sujet : « L’enjeu caché de la restauration de Notre-Dame », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 27 avril 2019.
Le 15 avril 2019, un incendie a ravagé une partie de la cathédrale Notre-Dame de Paris. La charpente, entièrement constituée de très vieux chêne, est complètement partie en fumée en l’espace de quelques heures.
Une enquête judiciaire doit permettre de comprendre l’origine de ce drame. Mais certains internautes un peu pressés n’ont pas attendu les résultats des investigations pour proposer leurs propres explications. A l’aide de chalumeau ou de feux de paille, ils tentent de démontrer que les flammes n’ont pas pu s’étendre aussi vite sans intervention extérieure. Si les causes réelles et les circonstances du sinistre n’ont pas encore pu être établies, ces expériences d’amateurs ne prouvent cependant absolument rien quant à une origine criminelle de l’incendie. Explications en images.
Arthur Carpentier
…si « Le Monde » le dit : « C’EST UN ACCIDENT ! Circulez, il n’y a rien à voir….! »
Sauf qu’à contrario, cela a fortement tendance à accréditer la thèse de l’incendie volontaire…. !(cf.l’effet Streysand)
JMR
Témoignages
Les VÉRITÉS sur ND…Mais chut, il ne faut pas en parler ! – Le 03/12/2020.
Que de témoignages …, aussi nombreux que concordants !
( la VERITE ???)
Il semblerait vraiment que ce soit un ATTENTAT , mais on ne le saura jamais, car c’est un problème politique !
Donc « affaire d’état « , donc classé CONFIDENTIEL !!!
Morgane Dumoulin : « Malheureusement, je pense que ce n’est pas un accident : ancienne étudiante de L’École du Louvre, diplômée en Histoire de l’art, j’ai visité la charpente de Notre Dame avec des architectes des Bâtiments de France, il y a plusieurs années. Cette charpente de bois, du Xlle siècle, était protégée comme jamais !
Chaque intervention est toujours accompagnée par des architectes, des experts, des historiens… Aucun début de travaux n’est envisagé, sans une prudence extrême : pas de source de chaleur, aucun chalumeau, ni appareil électrique ; un système d’alarme performant et une surveillance très stricte. Je pense que nous finirons par apprendre qu’il s’agit d’un incendie criminel. »
Philippe Villeneuve, architecte en chef des Monuments Historiques et responsable de la restauration de la flèche : « Suite à différentes questions et témoignages, il m’apparait utile d’apporter cette info : les travaux de restauration proprement dits n’avaient pas encore débuté ; seuls les échafaudages étaient en cours de montage. Aucune soudure ni aucun point chaud possibles, donc. »
Maxime Morlon : « Je partage cette analyse. Pour travailler souvent en milieu dangereux avec des ATEX (Réglementation européenne relative à l’usage de certains matériels en atmosphère explosive), je confirme que toutes les précautions sont prises sur ce genre du bâtiment, outre des mesures de prévention, drastiques. On demande d’enlever tous les matériels électriques et de travail par point chaud, comme les chalumeaux, dès la fin de la journée de travail. Tout est stocké dans des endroits appropriés.
L’ascenseur, installé avec l’échafaudage servait aussi à cela. Le travail par point chaud est soumis à autorisation journalière ; il est supervisé par des spécialistes qui mesurent le taux de poussière dans l’air et la présence éventuelle de gaz pour éviter tout départ de feu ou explosion.
La couleur des flammes et le dégagement de fumée sont aussi très suspects : Personnellement, je n’ai jamais vu du bois sec produire des flammes aussi blanches à leur base et autant de chaleur. Il suffit de regarder les incendies de vieilles maisons, où l’on constate que les poutres sont les dernières choses qui restent, avec les murs porteurs, même après plusieurs heures de combustion.
La charpente de Notre-Dame s’est vaporisée en moins d’une heure, comme si on avait utilisé un accélérateur de combustion du bois.
Je ne crois absolument pas à la thèse accidentelle. »
Thierry Scootard : « Ancien pompier, je me pose une question : Jamais je n’ai vu un feu de charpente prendre sans combustible. La première question qui me trotte en tête est de savoir quel combustible aurait pu servir pour embraser ces poutres, de plus de 40 cm d’épaisseur.
1ère solution : un faux contact électrique. Ok, mais quand on voit les combles, personnellement j’en doute. Surtout qu’aucun combustible ne traînait.
2ème solution : Un chalumeau dirigé vers une poutre pendant au moins 15 min., pour commencer à faire prendre une poutre ! Mais ensuite, pour la propagation, j’en doute aussi.
3ème solution : Un effet backdraft, c’est-à-dire un feu dans un local, suivi d’une implosion à la suite d’une prise d’air.
Loulou Luigi : » Ancien charpentier boiseur, je puis assurer que ces pilastres multi-centenaires ne peuvent brûler comme un vulgaire fétu de paille ! Le seul fait d’avoir été protégés durant des siècles, les a rendus imputrescibles et ininflammables. Il aurait fallu un feu couvant durant plusieurs jours, sans que personne ne puisse le voir, ni en voir les fumerolles ! Impossible.
Patricia Etout : Cet incendie d’une rare violence et d’une rare intensité laisse sceptique sur le fait qu’il ait démarré spontanément. Une telle puissance et une propagation aussi rapide, suscite immanquablement des questions.
Aline Aitaine : « Sachant que matin et soir, il y a une inspection par les pompiers qui surveillent le site ; qu’il n’y avait aucun ouvrier sur le chantier ; qu’il y aurait eu deux départs de feu (selon LCI) ; que le feu s’est propagé à une vitesse exceptionnelle ; que la Basilique St Denis a fait l’objet d’un incendie volontaire ; etc., etc.
Mais « pas de conclusions hâtives, ni d’amalgames !… » Pour ma part, je pense en effet qu’il y a eu plus d’un départ, pour provoquer un tel embrasement. En effet, vers 18h20, une première alarme incendie s’est déclenchée. Les agents ont fait le tour sans rien constater d’anormal. Donc, ils sont soit stupides, soit incompétents : j’aurais été vérifier dans les combles, sachant que des travaux de rénovation vont avoir lieu. À 18h47, une deuxième alarme incendie se déclenche,ce qui veut dire que le feu s’est propagé en 27 min dans les combles ou qu’un autre départ de feu est survenu. Bref beaucoup d’interrogations. J’en ai vu, des feux de toitures, mais c’étaient des maisons isolées à la laine de verre et truffées de gaines électriques. Dans le cas de Notre-Dame, apparemment les combles en étaient vierges : il y avait juste des poutres, — aux dimensions monstrueuses. Pour rappel, la cathédrale de Nantes a subi le même incendie imputé à un chalumeau resté malencontreusement allumé. Dans le cas présent, les travaux en étaient au stade de la pose d’échafaudages. Il n’y avait pas encore de chalumeau (ni d’autre matériel). Bref, beaucoup de questions resteront sans réponse… »
Anonyme : – « Je peux vous garantir (ou presque), que l’incendie est criminel : la sécurité et les mesures mises en œuvre sont juste hallucinantes. Chaque jour, en fin de chantier, des agents équipés de caméras infrarouge, font le tour de chaque place où les ouvriers sont installés pour travailler. Chaque soudure est contrôlée et vérifiée ; interdiction de fumer à n’importe quel endroit : caméras dans tous les coins, sous les spots et sous chaque angle (pour les vols et les cigarettes), extincteurs tous les 5 mètres, dispositifs détecteurs de fumée, en veux-tu en voilà. Ils font même des essais, matin, midi et soir pour s’assurer du bon fonctionnement.
Mon frère travaille sur le chantier de Notre-Dame depuis plus de six ans : sa firme est la seule à avoir rénové cette merveille, ces dernières années : toiture, ardoises, cuivres, charpente, boiseries, etc.). Il n’arrête pas de me répéter qu’il est impossible et incompréhensible qu’un incendie se soit déclenché spontanément : les dispositifs de sécurité pour pallier les risques d’incendie sont impressionnants et les procédures répétées chaque jour.
Français Du Jura : «Je travaille à Paris, depuis 2000, comme tailleur de pierre. J’ai participé à de nombreux chantiers. Il faut voir les équipes ! On nous a imposé des Maliens, des Cap-Verdiens, des Maghrébins… Ils prient sur les chantiers. Beaucoup nous haïssent. Pour moi, c’est clair, un feu d’une telle violence en moins de 2 h., est impossible sans accélérateur. De plus, le bois n’émet pas de fumée jaune ; la pétrochimie, oui. »
Quatre ans après l’incendie qui a ravagé Notre-Dame, le silence des autorités politiques et ecclésiastiques sur les causes est assourdissant. Rien – ou presque – ne filtre sur une enquête dont on se demande si elle est sérieuse ou dilatoire. Le manque d’intérêt de la presse subventionnée pour le sujet est étonnant. Peut-être n’y a-t-il rien à dissimuler. Mais on est profondément mal à l’aise quand on se rend compte que les dirigeants qui nous ont dit, en avril 2019, “circulez, il n’y a rien à voir” et “nous la reconstruirons plus belle encore” sont les mêmes qui nous ensuite constamment menti, sur le COVID, sur les élections américaines, sur la guerre d’Ukraine. Face à ce qu’on ne peut s’empêcher de voir comme une omerta, il serait temps de commencer une grande enquête populaire sur le sujet: le Christ ne déclare-t-il pas dans l’Evangile (Jean VIII, 31): “La vérité vous rendra libres”? Peut-être que les questions qui ont été posées avec bon sens dans les jours qui ont suivi l’incendie (comme dans la vidéo ci-dessous) pourront toutes êtres réfutées. Encore faudrait-il que les résultats des investigations soient publiées et puissent être soumises à examen.
Depuis le 15 avril 2019 au soir, nous sommes nombreux à nous demander d’où a bien pu partir l’incendie qui a ravagé la cathédrale de Paris. Pendant un moment, nous avons laissé aux autorités le bénéfice du doute.
Est-ce que cet événement n’a pas ému toute la France? Et même le monde entier? Une société ne peut pas être fondé sur la défiance permanente. Et donc nous avons attendu que l’enquête avance, que l’on nous partage des informations. Et puis rien.
Nous avons un président de la République qui est obsédé par la question du calendrier de la reconstruction; un diocèse de Paris où l’on se préoccupe beaucoup du mobilier intérieur de la cathédrale rénovée. Mais rien sur les causes du sinistre.
Un article récent, tout à fait représentatif, écrit pour nous balader: “Depuis le début de l’enquête, la brigade criminelle a réalisé de très nombreux prélèvements dans les centaines de mètres cubes de décombres, dans des conditions parfois difficiles, compte tenu de la fragilité de l’édifice. Des policiers ont même été formés par des cordistes pour procéder, en rappel, à la collecte d’indices, au-dessus des voûtes, à l’équilibre précaire. “Au cours de l’année écoulée, l’intégralité des zones a pu être déblayée” sans néanmoins révéler “de nouvel élément susceptible d’être exploité”, a souligné une source judiciaire proche de l’enquête. Et aujourd’hui, rien ne semble accréditer la piste criminelle“
Des questions qui méritent d’être posées
Je suis comme vous, je n’ai aucune idée de ce qui s’est vraiment passé. Mais je suis mal à l’aise, profondément, devant le silence assourdissant qui entoure l’enquête. L’Etat ne dit rien. L’Eglise, par le diocèse de Paris, ne dit rien. Je n’ai vu aucun journaliste enquêter sérieusement, jusqu’à maintenant, sur ce sujet.
Peut-être que l’enquête est difficile. Peut-être qu’on nous expliquera un jour pourquoi la “piste accidentelle” a été privilégiée dès le départ. Mais vous avouerez que tout se passe comme si les uns, initiés, détournaient le regard. Et les autres, tenus dans l’ignorance, n’osaient pas demander.
Parmi les bons articles parus dans les semaines qui ont suivi l’incendie, je suis tombé sur ce texte très pertinent du colonel Yves Logette. Extraits:
“L’insistance des autorités, leur précipitation même, à ne retenir que l’unique piste « privilégiée », celle de « l’accident », le fut avant même que les flammes gigantesques ne soient éteintes et avant même que de quelconques experts puissent s’engouffrer dans la cathédrale, dans les pas des pompiers encore à l’œuvre. Curieux, cette précipitation à étouffer d’autres causes potentielles ! Suspect même. Comme il est curieux d’ailleurs que la Police scientifique ne commence son travail que 10 jours après l’incendie.
Aussitôt, sans réelle possibilité d’investigation ni discernement aucun, la servilité des MSM (médias main stream) se range docilement derrière la voix officielle. (…)
Le feu est parti d’un lieu distant des échafaudages, donc loin du lieu des travaux incriminés. Lesquels « travaux » n’avaient pas encore commencé car on en était seulement à la phase montage de l’échafaudage métallique (qui ne nécessite aucun chalumeau). Pourtant, toute l’imagination journalistique s’est concentrée, non pas sur la possibilité d’un acte volontaire, mais sur une faute des ouvriers ou de l’entreprise, comme si la cause était entendue (mégots, feu qui couve sournoisement et depuis longtemps, fils électriques dénudés, courts circuits, ouvriers soudeurs négligents, ascenseur en activité créant un arc électrique, alarmes incendie défectueuses, etc …).
Pourtant, l’échafaudage autour de la flèche de Violet le Duc a résisté au brasier, lui, preuve qu’il était bien monté. Les poutres de « la forêt » de ND, vieilles de plus de 800 ans, ne peuvent pas brûler aussi facilement.
Voyez cette vidéo (5) à titre de démonstration. Des experts des monuments historiques et des architectes (notamment l’architecte en chef des monuments historiques –ACMH- le disent et ne comprennent pas cet embrasement soudain et monstrueux. Voir cet extrait ici.
Les pompiers eux-mêmes ont expliqué qu’en arrivant sur place, ils étaient dans une phase de sidération tant cet incendie s’est développé étrangement vite. Ensuite, ils ne comprennent pas pourquoi l’eau qu’ils déversaient augmentait au contraire l’embrasement du foyer. Les poutres ne peuvent pas brûler aussi facilement sans un additif ou accélérateur pyrotechnique.
L’étrange fumée jaune dégagée par le sinistre est le signe incontestable de la présence d’un oxydemétallique que les pompiers appellent « accélérateur d’incendie ».
Une enquête qui n’a pas été menée
Le problème, c’est que l’auteur, ensuite, s’avance sur un terrain incertain:
“On peut donc penser que les poutres étaient enduites d’un produit de type « thermite » qui est un composé d’oxyde de fer et d’oxyde d’aluminium (utilisé pour souder les rails de chemins de fer, par exemple), ce qui provoque, en brûlant, la couleur jaune orangée (que montrent toutes les vidéos) des énormes volutes de fumée, sans doute entretenue par le plomb fondu. D’où venait ce produit ?
En Février dernier, la charpente aurait été traitée (voir le reportage sur A2) contre les insectes avec un gel. Elle ne l’avait jamais été depuis plus de 800 ans. L’entreprise qui a « désinsectisé » a dû faire preuve de talent car pulvériser du gel à 15 m de haut n’est pas à la portée de tout le monde. Suite à ce traitement, le bois change de couleur et devient un peu couleur acajou. Le 15 avril la charpente prend feu et, assez significativement, le feu augmente au moment où les pompiers interviennent comme si l’eau activait les flammes. La charpente est en chêne, or le chêne sec ne fait pas de flamme, il rougeoie.“
Je m’arrête là car l’auteur, ensuite me semble avancer trop rapidement vers des conclusions insuffisamment étayées. Néanmoins, il vaut la peine d’examiner tous les faits qu’il mentionne, comme par exemple celui-ci:
“Étrange également que l’on ait restreint l’accès aux tours, ce soir-là, une heure plus tôt….
Source : https://www.officierunjour.net/editoriaux/notre-dame-un-incendie-providentiel-ou-un-scandale-d-etat/