ADICFAS : Agence de Développement des Intérêts de la Coterie Financière Anglo-Saxonne (et on pourrait rajouter au détriment des peuples européens), plus communément désignée sous la pompeuse appellation d’Union Européenne.
N’est-ce pas aux dirigeants des pays adhérents de définir ce que la Commission de von der Leyen doit traduire en textes de loi à proposer au Parlement européen composé de députés élus par les peuples ? A en croire cette « plaidoirie » pour l’intégration de l’hydrogène bas-carbone produit par l’énergie nucléaire il semble que le pouvoir décisionnel ne dépend plus exclusivement que de cette caste de techno-bureaucrates non élus démocratiquement par les peuples européens.
Neuf États membres, dont la France, ont adressé mercredi soir (1er février) une lettre à la Commission européenne plaidant pour l’intégration de l’hydrogène bas-carbone – produit notamment à partir d’électricité nucléaire – dans les objectifs d’hydrogène renouvelable de l’UE. Cette lettre fait suite à une première envoyée par les mêmes États membres — France, Roumanie, Bulgarie, Pologne, Slovénie, Croatie, Slovaquie, Hongrie, République tchèque — le 25 octobre dernier en amont d’une réunion du conseil Énergie de l’UE décisif pour le futur du marché européen de l’hydrogène Aujourd’hui, la France et les autres co-signataires surfent sur la confirmation du principe européen de « neutralité technologique » des mix énergétiques tel que réaffirmé mi-janvier par le président de la République française, Emmanuel Macron, et le chancelier allemand, Olaf Scholz. Ce faisant, l’Allemagne reconnaissait ainsi le rôle que peut jouer l’électricité bas-carbone française, produite à partir d’électricité nucléaire, dans l’atteinte des objectifs de réduction de gaz à effet de serre de l’UE. Les deux chefs d’état ont même annoncé une « feuille de route commune » pour l’hydrogène renouvelable et décarboné. |
Source : Euractiv |