Hydrogène issu du nucléaire : les fourberies de Berlin
Enième rebondissement dans l’épineux dossier de la certification de l’hydrogène « durable » par l’Union européenne. Alors qu’il y a quelques jours, Berlin a accepté que ce vecteur énergétique puisse être produit à partir d’électricité nucléaire et plus uniquement renouvelable, et se voir quand même étiqueté « vert », les négociateurs allemands semblent faire fi de cet accord lors des discussions à huis clos. Un double discours « inacceptable » pour la France, qui a cédé sur plusieurs dossiers en échange de la promesse d’un appui politique outre-Rhin.
Nos » amis d’outre rhin » !… Après avoir tenté (entre-autres) de nous « piquer » les travaux de Dassault sur le SCAF ils voudraient bien nous empêcher de faire de l’hydrogène avec du nucléaire car ils savent bien que c’est et ce sera le moyen le plus économique d’en produire. Une seule solution quitter cette UE pour en refonder une basée sur le respect de chacune des Nations qui trouverons un accord pour mutualiser certains projets qui nécéssitent une taille critique supérieure à la notre (ex ITER) mais aussi par le passé sans UE le CERN, le Concorde, Airbus etc…….
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Pour ceux que cela intéresse : https://www.planete-energies.com/fr/medias/decryptages/comment-fabriquer-l-hydrogene
Vous y trouverez une analyse complète des différents procédés de fabrication présents et (éventuellement) à venir en pied de l’article.
Ainsi qu’en guise de conclusion (provisoire) : Quant à l’électrolyse, elle conduit aussi à un hydrogène propre si l’on utilise de l’électricité « verte ». Mais pour surmonter la question de la compétitivité, il faut pouvoir disposer de grandes quantités d’électricité, tout au long de l’année, à des prix très bas. Des prototypes sont à l’étude, notamment en Allemagne, pour utiliser les pics de production intermittents de l’éolien et du solaire. Mais la question du coût de cette production électrolytique reste pour l’instant un obstacle.
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