Dans une foule disparate d’hommes et de femmes de tous âges en colère contre un projet de réforme des retraites qui ne se positionne plus dans le processus des avancées sociales que chacun est en droit d’espérer dans un modèle d’évolution normal, on trouve naturellement des Français qui ont rejeté Macron à la dernière élection présidentielle. Ce qui semble plus étrange c’est la présence d’un troupeau d’opportunistes greffé au mouvement par intérêt personnel.
Opportunistes parce qu’ayant voté pour le candidat Macron on est en mesure de s’interroger sur la justification de leurs protestations contre la décision de leur « poulain » relative à leurs retraites, ceux-là même qui se sont laissés convaincre par les discours démagogiques de celui qu’ils pensaient être l’homme de la situation malgré l’effrayant bilan de son premier quinquennat et l’on reconduit au pouvoir pour cinq trop longues années. A leurs côtés une communauté d’individus effrayés par l’accession possible d’une droite souveraine au pouvoir, poussant des cris d’orfraie contre l’irruption possible du nazisme dans notre pays ! Force est de constater que nombre de Français sont incapables de penser, réfléchir et décider autrement qu’en s’appuyant sur les informations (où la désinformation ?) en provenance de médias diffusant le « politiquement correct » aux ordres du « maître subventionneur ».
Le second cheptel d’opportunistes est composé des abstentionnistes qui, les 10 et 24 avril 2022, ont préféré une promenade à la campagne, une journée à la plage ou un barbecue entre amis plutôt que de participer à la tentative de renverser la situation déjà catastrophique dans laquelle la France est plongée pour obéir à l’oligarchie financière anglo-saxonne.
Cette caste entend nous soumettre corps et âmes à ses exigences et elle a de beaux jours devant elle si nous ne réagissons pas fermement. Devons-nous accepter d’être contraints à satisfaire servilement les exigences d’individus convaincus que leurs fortunes leur donne les clés du monde et qu’ils ont droit de vie et de mort sur les peuples ?