Le propre de La Plume du Citoyen est de refléter des pensées citoyennes, sans céder aux « sirènes médiatiques » abreuvées de subventions publiques, pour transcrire la « Vox hubris » du politiquement correct.
Chacun est en droit d’exprimer son opinion et de faire partager sa vision du monde qui l’environne.
Le texte ci-dessous représente le point de vue d’un lecteur.
Comment a-t-on répandu la peur dans tout un peuple ? Elle le plie à des injonctions absurdes et le rend agressif contre lui-même ! D’où vient cette peur ? Cela remonte à loin …
Il y a 2 700 000 ans, apparaissait un être nouveau. Il devait se faire une place dans son environnement, c’était une lutte permanente : bonjour l’ambiance ! Un peu plus tard, ça continuait :
« Armé de sa hache de pierre
De son couteau de pierre itou
Il chassait l’ours et la panthère
En serrant les fesses malgré tout
Devant l’diplodocus en rage
i’ s’faisait tout de même un peu p’tit
Et i’s’disait dans son langage :
Viv’ment qu’on invente le fusil »
Vous l’avez reconnu, ce héros ! C’est L’homme de Cro-Magnon ! Une de ses premières émotions, pourtant, ce fut la peur. La peur salvatrice, qui fait pressentir un danger et fait fuir. Certains faisaient face. Souvent ils étaient dévorés, faute d’une juste évaluation. Plus rarement, ils s’en sortaient. Ceux qui avaient fui restaient vivants,
Et la peur s’inscrivait en eux comme signal de survie.
Différemment de Darwin pour qui la sélection naturelle, c’est la loi du plus fort, Lamarck aussi avait raison. Lui pensait que l’environnement inscrivait dans les gênes de nouvelles caractéristiques, que l’espèce s’adaptait en modifiant ses gênes. Darwin a prévalu pendant un siècle. On reconnaît maintenant que Lamarck avait lui aussi raison : chacun décrivant un facteur différent de l’évolution.
Depuis plus de 2 millions d’années, l’homo a eu peur, mais a pu ainsi survivre. Résultat : la peur s’est inscrite en nous, par un mécanisme exploité pendant cette foutue pandémie !
Voilà de quoi il s’agit :
En 2020 certains scientifiques, méfiants quant aux « vaccins » ARN, ont popularisé la « transcriptase inverse » et ses aléas possibles : Ils ont été traités de complotistes …Ben voyons ! « Transcriptase inverse », quèsaco ? (locution provençale signifiant qu’est cela ?)
Il faut partir de l’ADN, c’est le code pour notre reproduction; mais il est incapable de se reproduire directement. il passe par l’ARN, chargé de transcrire l’ ADN pour le multiplier. Ce processus de l’ADN vers l’ARN est la transcriptase. On croyait ce mécanisme à sens unique. On descend de l’ADN vers l’ARN, comme le parent qui transmet son nom à l’enfant. Depuis vingt ans l’épigénétique a révélé le pot-aux roses : l’ARN peut se retourner vers son créateur, et le modifier. La transcriptase peut être une transcriptase inverse .
L’ARN peut modifier l’ADN, donc modifier notre capital génétique .
Vous voyez le lien avec Cro-Magnon ? Vous voyez le lien entre la peur et la transcriptase inverse ? De même que l’ARN de Cro-Magnon, modifié par l’environnement, a fini par inscrire la peur dans son ADN, de même l’ARN-messager d’un virus prétendument maîtrisé peut remonter vers notre ADN, et modifier définitivement notre capital génétique .
Pierre Desproges aurait souri : « étonnant, non ? »
Chez Cro-Magnon, la peur devint réflexe favorisant la survie . Une recette de survie, en somme, au fond de lui …Et au fond de nous ! Profondément inscrite ! En sollicitant la peur, on éveille un ressort indéracinable de notre physiologie .
Le stress stimule la peur, qui réveille la défense, la fuite, la soumission .
C’est ainsi que les « merdias » pratiquent : Il faut avoir peur de la neige qui glisse, de la tempête qui souffle, des petits pois frelatés, du fou armé d’un couteau, ou d’un satellite qui tombe du ciel . Tout est dangereux ! Attention à tout ! Votre chien peut vous mordre, et votre belle-mère, vous empoisonner !
Bref, de même que Cro-Magnon engendrait le bel homme intelligent et trouillard que nous sommes devenus, avec un ADN ultra-sensible à la peur, de même un ARN trafiqué, dans un pseudo-vaccin, peut déformer notre ADN, et nous muter en trans-humains avec quatre bras, trois jambes, sans testicules mais avec un cerveau d’énarque .
Tout ça pour dire que non seulement la grande peur de 2020 naquit il y a très longtemps mais, qui plus est, l’ARN-messager avec ses petites ailes d’ange, n’a pas fini d’intervenir dans la génétique de l’homo sapiens « macronii »! Ce danger génétique est négligé par les apprentis-sorciers de Pfizer and Co, le risque n’en est pas moins réel. C’est criminel d’exposer à un risque non-évalué, au prétexte d’un bénéfice aléatoire. Je ne parle pas du bénéfice financier, lui bien palpable !
Revenons à la peur : elle est omni-présente dans notre psychisme. Surtout que nous vivons sans guerre avec une médecine toute-puissante et des technologies qui nous affranchissent de toute contrainte. Tout nous rassure, donc le moindre risque nous effraie !
Et puis, … Il y a eu Chirac, et le principe de précaution !
Désormais, il faut se lever du lit avec précaution, traverser la rue prudemment, se marier devient très risqué, de même qu’ouvrir un pâté Hénaff (*), ou enfourcher un vélo. Il faut maitriser tous les risques, avant de rien entreprendre ! On peut aussi souscrire une assurance, on assure tout, pour être sûr de tout ! Fini, le risque : la vie devient une certitude assurée.
L’inanité de ces précautions, c’est de faire voir des risques partout . Et d’en avoir peur. Nous perdons la détermination calme face à un risque mesuré. Tout devient prétexte à trouille, la trouille comme mode d’emploi pour la vie !
La sur-protection nous rend faciles à terroriser. Par la peur on nous entraîne dans le vert pays des masques, des gestes-barrière, du couvre-feu, du confinement, des injections à ARN-messager miraculeux !
Face au danger, nous sous-estimons la distance qui nous en sépare. Ce réflexe permet parfois de survivre. En sous-estimant la distance du virus, nous l’avons cru proche, d’où panique générale ; la peur au ventre engendra une colique nationale ! Réfléchir s’avère indispensable sur un danger identifié. Mais la pandémie fut si brumeuse, indistincte, massive, répétée en boucle qu’il fut impossible d’analyser et de réfléchir. Pour beaucoup la solution fut de faire la boule et se soumettre. S’abandonner aux évènements et aux grands chefs .
Ainsi fit le troupeau ; rares furent les moutons à s’arrêter sur le bord de la route, pour savoir si le loup était vrai, ou simple épouvantail. L’alerte sur un danger attire, irrésistiblement.
Pour conserver leur clientèle, les « merdias » en rajoutent, alors que leur rôle serait de vérifier, d’analyser, de donner un avis raisonnable. Ils pourraient même dire : « stop, joker ! dans le doute, nous réservons notre jugement ! ».
Tu parles ! Les alertes incessantes ont créé un « embouteillage des craintes », selon le sociologue Gérald Bronner. Prendre du recul prend du temps, or, comme ils disent, « l’info n’attend pas », de même « qu’on peut discuter de tout, sauf des chiffres ! ». On obéit non pour éviter le danger, mais pour fuir le fantôme d’un danger .
L’émotion préhistorique a prévalu, le peuple n’a pas surnagé dans cet océan d’informations non-vérifiées, il s’est laissé aller au fil des propagandes qu’une simple analyse aurait démasquées, si on en avait eu le sang-froid.
Quoi qu’il en soit, les informations négatives ont plus de poids, elles entraînent irrémédiablement du côté de la peur. Le peuple a peur de la peur, les « merdias » lui vendent des infos pleines de peur. D’où paralysie du lapin dans les phares! Un saut de côté le sauverait, mais il se fige dans l’éblouissement de l’information : les journaux savent ; la télé sait, parce que, dans l’Olympe, Jupiter sait ! Jupiter est le prince, le prince de la panique qui fait le lit de la dictature.
Quand on a peur, on supplie l’autorité tutélaire, le monarque paratonnerre de nous protéger. Les peureux demandent plus d’autorité, plus de pression sur les insoumis qui refusent les bons remèdes du bon roi ! Les peureux sacrifient leurs libertés sans regret, pour se préserver du danger de mourir !
Vivre, même esclave, mais vivre , quoi qu’il en coûte !
Ils renoncent à la liberté et la fraternité. Peu leur chaut l’égalité : l’essentiel est d’être sous la protection du père, sous l’aile de ses envies justes !
Face à ces pleutres, souvenons-nous de ce que clamait Paul de Tarse : n’ayez pas peur !
Carol Woijtila reprit cette incantation avec les polonais résistants à l’impérialisme communiste : n’ayez pas peur !
Face à l’impérialisme macronique, n’ayons pas peur !
200 000 ans après, sur terre
Comm’ nos ancètres, nous admirons
Les bois, les champs, et les rivières
Et s’ils rev’naient, pas d’déception !
Debout sur nos pattes de derrière
Vêtus d’nos slips en peau d’nylon
Nous allons r’conquérir la terre
Et la reprendre à O-Micron
Vive la liberté
Et vive les vérités !
Alain (de Bretagne)
(*) Pâté bien connu des bretons
Un avis sur « La peur, d’hier à aujourd’hui »