Nos gouvernants ne devraient-ils pas se préoccuper en priorité absolue de la misère dans laquelle ils plongent la France avant d’aller jouer les grands seigneurs, donneurs de leçon hors de nos frontières avec nos impôts ? La France plonge dans le chaos par la destruction de son économie, par le mal islamiste qui ronge le pays, par une immigration sauvage et incontrôlée…. et que font nos gouvernants ? Ils réfléchissent à la manière d’approfondir le marasme dans lequel les Français se débattent !
Avant d’aboyer contre ce que les incrédules qualifient de complotisme, il faut se rendre compte que ce projet de loi inscrit clairement notre pays dans le processus de mondialisation de l’oligarchie financière dont le but est de planifier une véritable gouvernance mondiale (*). Et pour se faciliter la tâche et agir en toute liberté quoi de mieux que de légiférer par ordonnance (**)!
Le projet de loi du gouvernement positionne donc la France dans la droite ligne des ordres intimés par l’oligarchie financière qui poursuit en ce moment même son but à DAVOS où se tient le forum annuel auquel participe notre président (***).
« Le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères a présenté un projet de loi de programmation relatif au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales en remplacement la loi n° 2014-773 du 7 juillet 2014 d’orientation et de programmation relative à la politique de développement et de solidarité internationale.
Avec ce texte, la France se donne les moyens de lutter plus efficacement contre les inégalités mondiales et de protéger les biens publics mondiaux, en portant à l’international ses valeurs et ses priorités, ainsi que celles de l’Europe. La révision des objectifs, des moyens et des modalités d’intervention de la politique française de développement international est d’autant plus indispensable dans le contexte de crise mondiale provoquée par la pandémie de covid-19, qui n’épargne aucun continent. Cette situation appelle une réponse multilatérale et coordonnée. Un effort de long terme est nécessaire pour prévenir de futures crises qui se conjugueront, que ce soit l’émergence de nouveaux virus du fait de la dégradation de la biodiversité, l’accroissement des inégalités, l’aggravation de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire, ou encore le développement des fragilités.
C’est pourquoi ce projet de loi fait de la lutte contre la pauvreté et de la préservation des biens publics mondiaux (en particulier la santé, le climat, la biodiversité, l’éducation et l’égalité entre les femmes et les hommes) les priorités de la politique de développement. Il s’agit de lutter contre les causes profondes des crises, en accompagnant les pays les plus vulnérables, en particulier d’Afrique, vers des modèles de croissance plus résilients, plus inclusifs et plus durables. Il s’agit également d’inscrire pleinement la politique de développement dans le cadre multilatéral que s’est fixé la communauté internationale en 2015 avec l’Agenda 2030 pour le développement durable des Nations unies, l’Accord de Paris sur le climat et le programme d’action d’Addis-Abeba sur le financement du développement, cadre indispensable pour répondre collectivement aux enjeux globaux contemporains.
Pour répondre à ces défis, le projet de loi prévoit une trajectoire à la hausse des crédits alloués à l’aide publique au développement (APD), conformément à l’engagement du Président de la République de porter l’APD de la France à 0,55 % du revenu national brut (RNB) en 2022. Il fixe les objectifs de concentration de l’APD vers les pays les plus vulnérables et dans les secteurs prioritaires (environnement et climat, égalité entre les femmes et les hommes, traitement des crises et fragilités, accès aux droits humains, santé, éducation, sécurité alimentaire, gestion de l’eau).
Le projet de loi rénove les méthodes d’action de la politique de développement, sous la forme d’un partenariat renouvelé avec les pays partenaires, notamment africains, et avec tous les acteurs du développement concernés en France, en particulier les organisations de la société civile et les collectivités territoriales. Il favorise les solutions innovantes de financement du développement car les ressources publiques ne sauraient y suffire. Pour mieux évaluer l’impact de l’action de la France et renforcer ainsi la transparence sur l’utilisation des moyens engagés, le projet de loi prévoit la création d’une commission indépendante d’évaluation.
Il renforce également l’architecture de pilotage de la politique de développement, notamment la tutelle de l’État sur les opérateurs, pour garantir des résultats concrets sur le terrain, au profit des populations directement touchées par les déséquilibres mondiaux.
Ce texte habilite enfin le Gouvernement à légiférer par ordonnance afin de doter la France d’un dispositif attractif d’accueil sur le territoire français des institutions internationales, en particulier celles qui jouent un rôle central dans l’agenda international du développement et de la préservation des biens publics mondiaux.
Le texte du projet de loi est le résultat d’un large processus de consultation avec l’ensemble des acteurs du développement et de la solidarité internationale.« Source : https://www.gouvernement.fr/conseil-des-ministres/2020-12-16#developpement-solidaire-et-lutte-contre-les-inegalites-mondi
(*) S’informer :
https://intelligence.weforum.org/topics/a1Gb0000000LHN2EAO?tab=publications
https://fr.weforum.org/events/the-davos-agenda-2021
https://www.opensocietyfoundations.org/newsroom/open-society-foundations-france/fr
…
(**)Une fois la loi d’habilitation de législation par ordonnance accordée par le Parlement, ce dont on ne doute pas de la part des « petits soldats du macronisme », le gouvernement a quasiment tout loisir d’agir à sa guise.
(***) « L’économie de demain va devoir être une économie qui pense innovation et humanité », a déclaré le président français Emmanuel Macron lors d’une conversation avec Klaus Schwab du Forum lors de la deuxième journée de #DavosAgenda. « Nous ne sortirons de cette pandémie qu’avec une économie qui lutte contre les inégalités », a-t-il ajouté.
Ecoutons notre président en cliquant sur ce lien :