N’y-a-t-il pas matière à s’interroger sur la mise en œuvre d’un état d’urgence sanitaire (temporaire ?) habilitant le gouvernement à adopter par décrets des mesures restrictives de droits et libertés en dérogeant au cadre juridique de l’Etat de droit ?
L’impact de l’épidémie n’est pas comparable à celui du printemps, plus rien ne s’oppose à ce que le Parlement exerce en toute normalité son rôle, le recours systématique à l’état d’urgence engendre un régime d’exception l’empêchant de contrôler les restrictions de libertés imposées.
Le Parlement (assemblée nationale et sénat), nos élus, a habilité le gouvernement à agir sans intervention de sa part abandonnant ainsi au pouvoir exécutif son rôle de contrôle et son pouvoir législatif. Déconsidération de l’électorat.
Peut-on encore considérer par cet abandon de pouvoir que ce Parlement soit véritablement représentatif de la volonté populaire ? Le gouvernement peut ainsi déroger à des règles d’organisation judiciaire et de procédure pénale, restreignant ainsi les garanties de procès équitable (contradictoire, publicité, droits de la défense) et pratique aisément la gestion de la France par décrets ministériels tels ceux les Décrets n° 2020-1510, n° 2020-1511 et n° 2020-1512 du 2 décembre 2020 du Ministre de l’intérieur (Gérald Moussa Darmanin) entre autres.
Comment dans ces conditions être confiant dans ce gouvernement qui base ses critères de restriction des libertés sur des indicateurs dont on ne sait sur quels éléments scientifiques ils sont fondés ? Qui, quoi, comment se décident les critères entravant nos libertés à un point difficilement supportable ? Pour quelles raisons le gouvernement ne nous fournit-il pas les références scientifiques qui engendrent les décisions de nous enfermer, nous masquer, nous apeurer….Climat de terreur, discours angoissants, menaces, accusations de la population qui ne fait rien pour lutter contre la propagation du virus… Est-ce gouverner intelligemment que de procéder ainsi ? Comportement plus dictatorial que démocratique.
Comment ne pas s’interroger sur la légitimité de mesures de restrictions des droits et libertés non fondées sur un choix du législateur, ainsi que sur la fiabilité du système de remontée des données ? Le gouvernement est supposé ne retenir que des mesures absolument indispensables à la lutte contre l’épidémie s’agissant du choix des activités objet de restrictions.
Le remplacement de « stop-covid » par « tous anti-covid » ! Encore une gabegie financière, un gaspillage de nos impôts pour un résultat minable sans parler des atteintes au respect de la vie privée et au secret médical.
Que dire également des effets démesurés du confinement, du couvre-feu sur des personnes précaires ? Quels enseignements de la crise du printemps ont été tirés ? Ce n’est pas l’impression qu’ils nous donnent.
Y-a-t-il eu prise de conscience de l’effet psychologique du port du masque permanent pour les adultes comme pour les enfants, de l’obligation d’éloignement social y compris des anciens parfois abandonnés dans les EPHAD ou chez eux, abandon qui n’est autre que de la maltraitance, sans parler du désarroi des familles ?
Ont-ils pensé aux conséquences des déprogrammations d’interventions et des retards de diagnostics, des personnes qui retardent les visites à l’hôpital par peur de la contamination….N’y-a-t-il pas là un autre risque sanitaire potentiel ?
Que penser que des fermetures de lits soient encore préconisées et de l’absence de renforcement des moyens humains et matériels de l’hôpital public ?
Les dérogations aux droits et libertés adoptées sur le fondement de l’état d’urgence sanitaire doivent être conformes à l’article 15 de la Convention européenne des droits de l’homme et à l’article 4 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Malgré tout la France s’est abstenue de toute notification de dérogation.
Et déjà on nous annonce la 3è vague pour la rentrée, ils parlent d’un re-reconfinement….On vous permet de vous retrouver en famille (de 6 personnes !!!!) à Noel mais foutez les vieux à la cuisine pour bouffer leur bûche !!!!! Et ne rêvez pas les français, réveillon du jour de l’an, cette soirée ou vit l’espoir d’une année moins pire que la précédente : COUVRE-FEU.
Interdiction de sortir, de faire la fête, de VIVRE, vivre tout simplement.
Justifiez au peuple de France toutes ces contraintes liberticides, sanitaires, morales … que vous lui imposez.
VOUS détenez le pouvoir exécutif, NOUS sommes détenteurs de la souveraineté nationale (art. 3 de la Constitution), de la République dont le principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple (art. 2 de la constitution).
enfin tout le monde ne dort pas
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