L’arrêté du 6 novembre 2020 relatif à l’indemnité exceptionnelle de stage versée aux étudiants en soins infirmiers de deuxième et troisième années durant la période de crise sanitaire indique dans son article premier
(Source : https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2020/11/6/SSAH2029739A/jo/texte)
« Sur décision du directeur général de l’agence régionale de santé et lorsque la situation d’urgence sanitaire sur le territoire liée à l’épidémie de la Covid-19 le justifie, une indemnité exceptionnelle, cumulable avec l’indemnité visée à l’article 15 de l’arrêté du 31 juillet 2009 susvisé, est versée aux étudiants en soins infirmiers de deuxième et troisième années lors de leurs périodes de stage.
Le montant de cette indemnité est fixé, sur la base d’une durée de stage de trente-cinq heures par semaine, à :
98,50 euros hebdomadaire en deuxième année soit 2,81 €/heure soit environ 426 € mensuels
86,50 euros hebdomadaire en troisième année soit 2,47 €/heure soit environ 375 € mensuels
Les conditions de financement et de versement de cette indemnité sont fixées à l’article 2.«
Et l’article 15 de l’arrêté du 31 juillet 2009 précise les montants suivants :
« Le montant de cette indemnité est fixé, sur la base d’une durée de stage de trente-cinq heures par semaine, à :
28 euros hebdomadaire en première année soit 0,80 €/heure
38 euros hebdomadaire en deuxième année soit 1,09 €/heure
50 euros hebdomadaire en troisième année soit 1,43 €/heure«
Les élèves infirmiers intervenant pendant la période COVID avec des contraintes inhérentes à ce type de métier (risques, responsabilités …) vont donc recevoir :
Elèves infirmiers de seconde année 98,50 € + 38,00 € soit 3,90 €/heure
Elèves infirmiers de troisième année 86,50 € + 50,00 € soit 3,90 €/heure
Ceci en remerciement de leur engagement dont on ne doute ni de la sincérité ni de la conscience de participer au combat des soignants dont on sait qu’il représente un effort conséquent par conscience professionnelle.
Mieux vaut aller faire des ménages payés au SMIG ou mieux se faire embaucher dans une ARS (Agence Régionale de Santé) pour traiter les données du COVID à un salaire nettement supérieur, Castex ayant annoncé début septembre le recrutement de 2000 agents supplémentaires dans les ARS pour traiter les données relatives au traçage des cas contacts de coronavirus.
N’eut-il pas été plus opportun d’embaucher 2000 personnels soignants infiniment plus utiles pour répondre à la « crise sanitaire » ?